Managers, n’ayez plus peur !

Sommaire

Le management ne fait plus rêver. Pourquoi ? Décalage des organigrammes verticaux face aux systèmes transverses ou angoisse de la fonction hiérarchique ? C’est un fait, diriger les équipes, définir les objectifs, déterminer les enjeux, autant de tâches managériales anxiogènes. Quatre peurs du manager se dégagent clairement : déléguer, décider, communiquer et être comparé. Rassurez-vous ! Paul Valéry, dans toute sa sagesse, disait « un chef est un homme qui a besoin des autres ». Et si au lieu de doute et angoisse, « manager » rimait avec collectif, plaisir et sérénité? Chez Smyle, nous prônons la force du collectif et de l’intelligence émotionnelle pour un leadership naturel. À chaque crainte, ses solutions. Suivez-nous pour choisir les vôtres.

1. La peur de déléguer et de perdre le contrôle

Derrière l’angoisse de confier une tâche se cache celle de l’échec. Peut-être une touche de perfectionnisme pointe-t-elle également son nez ? Vous aussi devez des comptes à votre hiérarchie et assumer les erreurs d’autrui vous effraie.

Vous craignez que vos collaborateurs ne s’organisent pas comme vous. Vous avez raison, c’est le cas. Mais, inutile d’en avoir peur.

Chacun travaille à sa manière, certes ! Et parfois, vos méthodes diffèrent de celles de vos équipes. Pour autant, votre rôle est de vous focaliser sur les résultats et non sur les procédés. Un jeune employé passe deux heures pour accomplir une mission que vous expédieriez en trente minutes ? C’est normal, le temps fait partie intégrante du processus, comme les erreurs d’ailleurs.

Saviez-vous que, selon une étude IFOP de décembre 2021 :

  • 24 % des salariés aimeraient que leur manager les responsabilise plus ;
  • 43 % des managers désirent pouvoir déléguer davantage.

Paradoxal, non ? Prêt à fusionner ces attentes ?

😉 Tips de Smyle pour mieux déléguer :

  • utilisez les pleines compétences ;
  • laissez le pouvoir d’agir, d’utiliser ses pleines compétences pour générer confiance et motivation ;
  • expliquez les enjeux pour que la personne à qui vous déléguez trouve du sens, comme monter en compétences par exemple ;
  • assurez-vous que vos équipes détiennent les moyens et ressources nécessaires.

💡 Arme secrète : le lâcher-prise

😉 Tips de Smyle pour garder le contrôle :

  • soyez clair dans les objectifs et définissez des indicateurs ;
  • interdisez-vous d’intervenir hors des points de suivi prévus ;
  • assurez-vous de la cohésion de l’équipe au lieu de vouloir imposer votre manière de faire ;
  • suscitez l’intérêt chez votre collaborateur.

Les points d’alignement réguliers permettent de vérifier que l’équipe est sur la bonne voie.

Rappelez-vous Saint-Exupéry, « si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, fais naître dans leur cœur le désir de la mer. »

💡 Arme secrète : la confiance en vos équipes et le système.

2. La peur de décider

Le baromètre Décision MPI Executive-YouGov définit la manière de décider comme le meilleur prédicteur de la qualité d’un manager.

La crainte d’impacter négativement le chiffre d’affaires de l’entreprise, noircir sa réputation et perdre son emploi ressortent comme les trois premiers critères bloquant la prise de décision. Ce sentiment se renforce quand la performance entre en jeu. Nombre d’entre vous préfèrent une option moins risquée quitte à nuire aux résultats escomptés. Est-ce du vécu ?

Autre conséquence : trancher rapidement et parfois arbitrairement pour contourner l’obligation d’un choix réfléchi. D’ailleurs, 31 % des Français se plaignent que leur manager décide seul. Pour les salariés, ne pas consulter ses équipes revient à :

  • manquer d’innovation, ne pas chercher de solutions novatrices ;
  • éviter les décisions courageuses ;
  • se désolidariser de ses équipes et fuir en cas de problème.

En somme, l’exact opposé du leadership attendu.

Le saviez-vous ❓

47 % des Français reprochent à leur manager de privilégier son intérêt personnel lors de la prise de décision.

😉 Tips de Smyle :

  • impliquez vos équipes dans le processus de décision, elles gagnent en motivation et portent fièrement le projet comme étant le leur.
  • accueillez les divergences pour favoriser la convergence.

💡 Arme secrète : la dynamique collaborative et la puissance du collectif

3. La peur de communiquer

Oser dire, oser dire non, oser oui, critique négative, que de moments compliqués et stressants ! Communiquer clairement et échanger efficacement évite de faire souffrir ou de provoquer le conflit. Car il s’agit bien de cela, n’est-ce pas ?

À l’inverse, garder vos remarques pour vous implique une surcharge mentale, la culpabilisation de ne pas vous exprimer. Vous finissez pas faire les choses vous-même ou vous explosez et vous adressez à vos collaborateurs sous l’influence de la colère.

D’autre part, vous les privez d’une chance de s’améliorer. Vos équipes ne bénéficient pas du plein potentiel de leurs membres, donc de leurs ressources. Est-ce utile de parler des effets sur la performance ?

😉 Tips de Smyle

  • posez un climat de confiance grâce à l’assertivité ;
  • oubliez toute notion de jugement de l’individu (les autres et vous) ;
  • suivez la logique des 3 P : permission, puissance et protection ;
  • utilisez des échanges constructifs, tels que la communication non violente, les méthodes OSBD (observation, sentiment, besoin, demande), DESC (décrire, exprimer, solution, conséquence) ;

💡 Arme secrète : le courage managérial et la gestion des toxines relationnelles

4. La peur d’être comparé

Le syndrome de Chronos

En référence à la mythologie, ce syndrome revient à être persuadé d’être inférieur aux autres. Pour un manager, cette peur peut devenir obsessionnelle et se traduire par de la jalousie face à la réussite des collègues. Certains en arrivent à saboter la carrière d’un présumé concurrent par crainte de la compétition.

Le syndrome de l’imposteur

Selon la revue Capital Management, 6 Français sur 10 souffrent de ce symptôme. Peur de mal faire, d’être jugé comme incompétent, ce doute permanent sur ses propres capacités confère un sentiment d’illégitimité et empêche de savourer ses victoires. Généralement, les victimes sont des managers compétents mais conscients de leurs limites.

La cause ? Un manque de confiance en soi provoque un état d’insécurité, de stress et d’anxiété. Les conséquences sont néfastes pour tout le monde.

  • Le manager monopolise son énergie à des actions négatives et ses comportements deviennent toxiques. Il rabaisse ses collaborateurs, pointe les échecs et bloque leur carrière. Il pratique l’évitement et ne parvient pas à recevoir de la reconnaissance.
  • Les équipes détestent leur supérieur hiérarchique, perdent en estime d’elles-mêmes et la motivation décroît autant que les performances diminuent.

😉 Tips de Smyle

  • développez la conscience de soi ;
  • cessez de croire vos pensées ;
  • facilitez l’expression, les non-dits et le oser dire (courage managérial) ;
  • focalisez aussi sur vos réussites.

💡 Arme secrète : la confiance en vous, en vos équipes et le système.

Le saviez-vous ❓

Le syndrome de l’imposteur fut identifié en 1978 par P.R. Clance et S.A. Imes, deux psychologues américaines.

Peurs du manager : les solutions pour les vaincre

Il est temps de vous montrer que pléthores de solutions évitent de manager dans la peur. En voici quelques-unes pour gérer vos émotions et celles de vos équipes. Trouvez ainsi votre zone de confort :

  • le management émotionnel ;
  • la bienveillance, l’empathie et l’écoute ;
  • la confiance en vous et en vos équipes ;
  • le courage managérial ;
  • viser les enjeux plutôt que d’imposer des méthodes ;
  • la gratitude envers les réussites et ceux qui les ont générées.

Peut-être souhaiteriez être accompagné pour mettre en application toutes ces belles résolutions ?

Nos angoisses font partie de notre vie privée ou professionnelle. N’oublions pas que la peur prévient du danger et participe à la survie (ici au sens figuré). Et si déléguer, communiquer, décider, être comparé effraie le manager, alors rappelons-lui que la force de l’Homme se trouve précisément dans sa capacité à partager ses émotions pour mieux les gérer. Dans « manager une équipe », le mot équipe reste plus puissant. Utilisez-le à bon escient !

Je sollicite Mylène pour m’aider à puiser mes forces dans le collectif et anéantir mes craintes.

Sources :

Étude IFOP

Revue Capital Management

Sondage yougov

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