/*! elementor – v3.7.8 – 02-10-2022 */<br /> .elementor-heading-title{padding:0;margin:0;line-height:1}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title[class*=elementor-size-]>a{color:inherit;font-size:inherit;line-height:inherit}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-small{font-size:15px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-medium{font-size:19px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-large{font-size:29px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xl{font-size:39px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xxl{font-size:59px}Gestion des relations intergénérationnelles, outils numériques, salarié en télétravail et besoin d’engagement, tel se compose le terrain de jeu professionnel de nos futurs responsables. À l’heure de la mondialisation et de la digitalisation, le manager de demain jongle avec les paradoxes. Se montrer curieux et critique, gagner la confiance sans cacher sa vulnérabilité, faire preuve d’empathie et prendre des décisions, oser le courage managérial et impliquer ses équipes. C’est dans cette farandole qu’il danse toute la journée et doit boucler la ronde de ces concepts managériaux. Créatif, dynamique, agile, attentionné, il cumule avec dextérité et équilibrisme nombre d’épithètes. Le leadership numérique requiert plus de soft skills que de compétences expertes. Manager 4.0, portrait type dessiné par Smyle. 13 attitudes gagnantes incontournables pour ne pas manquer la marche de l’entreprise moderne. C’est parti, décompte !
Manager 4.0 | La communication tu privilégieras
Bienvenue à la génération Z, elle investit le monde professionnel. Remplaçant peu à peu la génération X, elle fera partie intégrante de la carrière des générations Y. Quelles conséquences pour le manager 4.0 ? Sans parler des modes autoritaires pré-80’s, le manager doit faire ses adieux aux méthodes de gestion analytique des années 80 et aux positions hautes. Les années 90 ont vu naître des modèles plus collaboratifs. Désormais, les jeunes attendent encore plus en termes d’engagement et de sens du travail.
Ainsi, ses capacités d’écoute et de communication doivent s’adapter à toutes les populations et à chaque tranche d’âge. Le manager moderne s’intéresse, entend, fait confiance, rassure, délègue, propose une vraie autonomie à ses équipes. Le monde de l’entreprise d’aujourd’hui se caractérise par une transversalité des compétences, la reconnaissance de chacun en tant qu’être humain unique et de valeur, le tout dans un climat d’authenticité.
Non, ce n’est pas une utopie, c’est précisément l’atmosphère dans laquelle les jeunes entendent bien travailler. Et, à ce titre, le manager doit accueillir cette volonté et créer l’environnement adéquat en favorisant la communication intergénérationnelle. C’est à cette condition qu’une harmonie des équipes et services émergera pour une totale osmose d’un objectif commun.
« Le management est formidable si vous visez la conformité, mais si vous souhaitez un engagement, l’autonomie est préférable » rappelle Daniel Pink dans son livre La vérité sur ce qui nous motive. Daniel Pink est journaliste, écrivain, scripteur de discours présidentiel, et conférencier sur le thème de la motivation.
Le feedback tu écouteras et tu pratiqueras
Faire confiance et déléguer suppose de savoir écouter et comprendre les attentes de chacun. Dans ce but, les réunions et entretiens favorisent la remontée d’informations, de ressentis, de besoins, en d’autres termes, le feedback. Face à la digitalisation, au travail à distance et aux réunions numériques, la relation humaine en face à face doit garder une place régulière. Organiser un rituel protège des non-dits, peurs, blocages ou tabous et favorise la liberté de paroles.
Le manager de demain est curieux et ne craint pas le « pourquoi pas ? ». Se mettre en posture d’écoute, c’est aussi accepter de considérer les nouvelles idées.
À son tour, le responsable répond, donne son retour d’expérience, expose les résultats de satisfaction des clients. Il n’hésite pas d’ailleurs à exprimer ses peurs, le cas échéant. Cet échange relance le collaborateur dans une nouvelle dynamique, il sait qu’il se trouve sur la bonne voie et son engagement s’amplifie. On parle alors de feedforward. Le feedback devient la matière pour aller encore plus loin. L’alliance se crée, la confiance s’instaure. Vous connaissez la suite, confiance, engagement, performance s’enchaînent.
L’engagement tu mesureras
Mesurer l’engagement ne signifie pas contrôler. Dès lors que vous intégrez cette notion et que vous la transmettez à vos équipes, vous les encouragez à s’impliquer et dépasser leurs limites, notamment en termes de création de valeurs.
Toute baisse de motivation se justifie et s’explique. Encore faut-il chercher la raison. Le dialogue, l’échange sont vos alliés. Très souvent, un collaborateur que vous aurez aidé à rebondir démultiplie son implication lorsqu’il retrouve ses forces.
Votre intérêt sincère et authentique pour leur personne vous permettra de mieux les connaître et d’identifier leurs points forts. Et ça, c’est utile pour la phase suivante.
Les compétences de tes collaborateurs tu développeras
Il prend soin de faire travailler ses collègues sur ses capacités pour optimiser les qualités et chercher l’excellence. À l’image d’Iga Swiatek, tenniswoman qui a choisi de concentrer ses efforts sur son revers à une main, car sa force innée se trouvait précisément là. La montée en compétences de chaque collaborateur porte, de fait, l’ensemble de l’équipe à un niveau de performances supérieur.
Un manager clairvoyant positionne les hommes suivant leurs qualités et capacités intrinsèques, acquises ou à développer. Il crée les postes selon les profils dans l’entreprise et non l’inverse.
La coopération tu favoriseras
Vous l’aurez compris, le manager et ses équipes évoluent désormais dans une ambiance coopérative. En prônant et en incarnant la collaboration et la coopération, il fait preuve de collectivisme, il travaille en leadership partagé et pose les jalons de la co-responsabilité de chacun.
Les solutions tu préfèreras
Tourné vers l’avenir, le progrès, l’amélioration continue, le manager de demain s’attache à réfléchir aux solutions et non à se concentrer sur les problèmes et les questions épineuses. Exit l’époque du « la faute à qui », aujourd’hui, l’important est de proposer des réponses. C’est d’ailleurs par ce biais qu’il adopte, de fait, une posture inspirante et modélisante.
Connecté tu resteras
Manager connecté, ça veut dire quoi, exactement ?
Évidence ? Oui, bien sûr ! Néanmoins, être connecté ne signifie pas vivre son téléphone greffé à la main H24. Évoluer et travailler en connexion, c’est savoir employer à bon escient les outils digitaux, partagés, les visio, le télétravail. Le manager 4.0 ne subit pas la digitalisation, il l’utilise comme matière première pour relier l’être humain contemporain à son entreprise.
La période COVID-19 et les confinements ont largement contribué à mettre en exergue la valeur de ces outils numériques. Désormais, il convient de les prendre en compte et d’en faire de vrais alliés au service d’une équipe soudée et performante.
Au-delà de la conjoncture sanitaire, l’automatisation renforce la nécessité d’intégrer les nouvelles technologies dans le travail quotidien. En effet, selon le McKinsey Global Institute, 78 % des postes manuels sont susceptibles d’être automatisés.
« Un leader engagé utilise les outils numériques, mobiles et sociaux de façon stratégique afin d’atteindre des objectifs établis puisqu’ils consistent à diriger des individus et à gérer des organisations », déclare Charlene Li, intervenante et auteure de l’ouvrage The Engaged Leader.
Innovant et créatif tu te montreras
En parallèle, le manager contemporain suppose de faire preuve d’innovation managériale et de proposer d’autres outils à ses équipes. Parmi eux :
- le CODEV ;
- le brainstorming ;
- le world café ;
- l’arbre des causes ;
- les chapeaux de Bono ;
- l’appreciative inquiry, etc.
Dans l’équipe tu navigueras
Loin du management autoritaire et autocratique, le manager du futur (déjà bien présent, me direz-vous) se fond dans la masse de ses équipes. Stop aux bureaux fermés avec rideaux occultants, oui aux espaces accueillants permettant juste un peu d’intimité. Certains préfèrent même intégrer les open spaces de leurs collaborateurs et utiliser des salles de réunion pour les entretiens plus personnels ou confidentiels. Il fait partie du collectif et cela doit se voir, il travaille au sein d’une organisation et non en marge.
Un esprit critique et éclairé tu arboreras
Adoptant une véritable posture de coach, vous donnez du sens à la mission de vos collaborateurs. Comment ?
Partons de la base, Socrate. « Je sais que je ne sais rien ». Là, bim ! Le postulat est posé. Les choses sont claires ! Baptiste Canazzi de Noetic Bees nous rappelle qu’avoir la dernière question à forte valeur ajoutée est beaucoup plus précieux que d’avoir le dernier mot. Le World Economic Forum parle de « l’esprit critique ». Il permet d’ouvrir le débat de manière constructive, aider au discernement, viser le cœur du sujet et gagner du temps et de l’efficacité. Le WEF note d’ailleurs que d’ici 2022, cette compétence sera essentielle dans l’entreprise, car elle favorise l’engagement. Tiens, ça ne vous rappelle rien par hasard ?
Le droit à l’erreur tu donneras
Cette injonction s’adresse tant au manager qu’à ses collaborateurs. Et même si cela a été dit et répété, il est important de le rappeler ici. L’échec est source d’apprentissages. Se poser les bonnes questions :
- quel apprentissage cela me donne ?
- qu’aurais-je pu faire pour l’éviter ?
- comment vais-je faire pour anticiper ?
Toute cette connaissance qui ressort de cette introspection nourrit l’ensemble de l’équipe, favorise le « oser faire », renforce les liens de confiance, etc.
À noter que si l’équipe fait des erreurs, c’est qu’elle se trouve dans une dynamique d’action, qu’elle ose, justement. Cette démarche de prise d’initiatives mérite d’être encouragée.
Profitons-en pour rappeler la distinction entre l’erreur et la faute. Si l’une suppose d’être traitée avec souplesse, l’autre exige plus de rigueur
Ton intelligence émotionnelle tu développeras
Avant-dernier critère et non des moindres, répondre à l’équation des 3 Q. En effet, le QI (quotient intellectuel) s’efface au profit des QE (quotient émotionnel) et QA (quotient d’adversité).
Avant les années 90, le QI servait parfois de critère de recrutement, souvenez-vous des fameux tests anxiogènes au possible. Puis, avec l’introduction de la notion d’Intelligence émotionnelle par Daniel Goleman que nous évoquions dans notre article Levez les incertitudes post-COVID, les mentalités évoluent. Enfin Kevin Chin présente le QA, autrement dit, la capacité de résilience. Les managers dotés de cette capacité savent faire face aux tempêtes et gardent le cap sur leurs objectifs.
La Harvard Business Review titre même que « le leader de demain devra combiner intelligences émotionnelles, artificielle et collective ». Celui qui gagne n’est pas celui qui n’échoue jamais, c’est celui qui n’abandonne jamais.
Confiance tu te feras
Finissons ce tour d’horizon par une note légère et authentique. N’oubliez pas qu’incarner vos convictions est un prérequis pour devenir modélisant. Être « droit dans ses bottes », sûr de soi et confiant dans ses idées vous pose naturellement dans une posture de manager inspirant que l’on a envie de suivre. Notre article sur la confiance en soi du manager peut vous aider à y voir plus clair sur le sujet.
Mesdames et messieurs, préparez-vous ! Le manager 4.0 change de visage pour se fondre dans son époque et répondre correctement aux appels des nouvelles générations. Posture, état d’esprit, outils, valeurs, tout y passe ! Faites l’inventaire de vos appétences pour mieux accueillir ce renouveau et rester nature et authentique.
Je me prépare à cette mutation, je contacte Mylène !
Sources :